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Credit Photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Afolabi B.,
08 Mar 2025 à 09:03
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Un retour à la normale après une paralysie totale

La journée de vendredi a été un véritable cauchemar pour les milliers de voyageurs transitant par la gare du Nord. TGV, TER, Eurostar, Thalys… Toutes les lignes ont été impactées par la découverte inattendue d’une bombe de 500 kilos lors de travaux à Saint-Denis, à seulement 2,5 kilomètres de la gare. Par mesure de sécurité, le trafic a été interrompu du matin jusqu’au soir, le temps qu’une équipe de démineurs neutralise l’engin explosif. Samedi matin, le porte-parole de la SNCF a confirmé que la circulation avait repris normalement.

Des voyageurs déterminés à sauver leur week-end

Malgré l’annulation de nombreux trains vendredi, certains voyageurs n’ont pas baissé les bras. À l’image de Tony et Virgile, qui espéraient attraper un train pour ne pas gâcher leur week-end. « On s’est dit qu’en arrivant deux heures avant, on pourrait peut-être monter à bord avec l’accord du chef de train », expliquent-ils en tête de file devant le guichet Eurostar. Pour faire face à la situation, deux trains supplémentaires ont été ajoutés samedi, l’un depuis Paris et l’autre depuis Londres, afin d’absorber une partie des passagers bloqués.

Une découverte qui rappelle d’autres précédents

Si l’incident a surpris bon nombre de voyageurs, ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit en Île-de-France. En 2018, une bombe de la Seconde Guerre mondiale avait déjà paralysé la gare de l’Est, et en 2019 puis en 2022, des obus retrouvés dans les Hauts-de-Seine avaient entraîné des interruptions de trafic autour de Saint-Lazare. Ces découvertes rappellent que des millions de munitions dormiraient encore sous nos pieds, témoins silencieux d’un passé qui continue d’influencer notre quotidien.


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