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Credit Photo : Getty Images
Afolabi B.,
05 Jun 2025 à 12:06
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Une finale à sens unique… et une sortie dorée

Ce samedi 31 mai, à Munich, l’Inter Milan a subi l’une des plus cuisantes défaites de son histoire. Dominés de bout en bout par un Paris Saint-Germain en feu (5-0), les hommes de Simone Inzaghi n’ont jamais existé. À peine le coup de sifflet final retenti, une autre annonce vient faire du bruit : le coach italien s’engage immédiatement avec Al Hilal pour deux ans, contre un chèque de 50 millions d’euros. Une décision précipitée, prise à Paris, qui n’a pas manqué de faire jaser.

Un départ trop bien calé pour être anodin ?

Le timing interroge : comment un entraîneur peut-il encaisser une telle humiliation et signer dans la foulée un contrat record ? Officiellement, l’accord était en préparation depuis plusieurs semaines. Officieusement, les conditions du match, l’apathie tactique de l’Inter, et la rapidité de la signature posent question. D’autant plus que certains médias italiens révèlent que l’accord aurait été finalisé avant même la finale. Le football moderne, désormais marqué par les montants astronomiques venus du Golfe, voit peut-être naître une nouvelle ère où les priorités changent.

Un nouvel eldorado, un vieux doute

Simone Inzaghi retrouvera bientôt Milinkovic-Savic, son ancien joueur, dans une équipe saoudienne qui vise la Coupe du monde des clubs. « J’ai hâte de retravailler avec lui », a-t-il déclaré, visiblement soulagé de quitter le tumulte européen. Mais pour beaucoup, cette finale laisse un arrière-goût amer. Une équipe italienne absente, un coach qui s’envole juste après pour un contrat faramineux : de quoi nourrir les spéculations. Comme l’a si bien dit Kylian Mbappé : « Le football a changé. »


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