Les déclarations de Benatia, à la mi-temps et à l'issue de la rencontre, n'ont laissé personne indifférent. Le conseiller sportif de l'OM a vivement critiqué l'arbitrage de Benoît Bastien, évoquant des "erreurs" récurrentes à l'encontre de Marseille et des "théories complotistes". Ces propos, tenus sur un ton particulièrement virulent, ont suscité un tollé. Si une partie des supporters marseillais a applaudi son franc-parler, de nombreux observateurs ont condamné ses attaques personnelles et son manque de respect envers l'arbitre.
L'affaire Benatia pose plusieurs questions. Jusqu'où peut-on aller dans la critique de l'arbitrage ? Les dirigeants ont-ils le droit de s'exprimer ainsi en public ? Et quelles sont les limites à ne pas franchir ? Les propos de Benatia relèvent-ils de la simple expression d'une frustration légitime ou d'une incitation à la violence ?
La commission de discipline de la LFP va désormais devoir trancher et déterminer si les propos de Benatia méritent une sanction. Une suspension, une amende, ou un simple rappel à l'ordre sont envisageables. La décision de la commission aura un impact important, non seulement sur l'avenir de Benatia à l'OM, mais aussi sur la manière dont les dirigeants s'exprimeront à l'avenir.