Cette opération, survenue en pleine escalade de la guerre entre Israël et le Hamas, ajoute une nouvelle dimension à la tension croissante dans la région.
Depuis son élection en 2017, Haniyeh avait succédé à Khaled Mechaal à la tête du bureau politique du Hamas. Malgré son exil volontaire, Haniyeh est resté une figure centrale de la résistance palestinienne.
Son passage en Iran, où il assistait à la prestation de serment du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, a été interrompu brutalement par une frappe ciblée, révélant les moyens et la détermination de l'État hébreu à poursuivre ses ennemis.
Cet assassinat intervient après les attaques terroristes du 7 octobre, qui ont renforcé la détermination d'Israël à anéantir le Hamas. L'armée israélienne, engagée dans une campagne militaire intense contre les infrastructures du Hamas à Gaza, a élargi son champ d'action en visant Haniyeh sur le sol iranien. Le Hamas et les Gardiens de la Révolution iraniens ont tous deux blâmé Israël pour cet acte.