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Credit Photo : Getty Images
Afolabi B.,
06 Dec 2025 à 08:12
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Le Mondial 2026 s’annonce comme une gigantesque reconfiguration du récit football mondial : 48 équipes, 12 groupes de quatre, et un tournoi qui grossit jusqu’à devenir un événement-monde prolongé. L’argument est limpide : plus de nations, plus d’histoires, plus de surprises, plus de publics impliqués. Le tirage organisé à Washington a matérialisé cette vision en répartissant les têtes d’affiche et en affirmant une logique de compétitivité globale.

Dans ce format, la phase à élimination directe commence désormais par un seizième de finale élargi — un tour de 32 — où les deux premiers de chaque groupe et les huit meilleurs troisièmes se qualifient. Sur le papier, cela réduit le risque d’une élimination précoce des grandes nations, mais cela peut aussi atténuer la brutalité sportive qui faisait le sel de la phase de groupes. Le suspense change de nature : moins d’exécution immédiate, plus de calculs, plus de scénarios.

Reste une question centrale : la grandeur du spectacle ne peut pas être achetée uniquement par l’addition. Le tournoi devrait grimper jusqu’à 104 matchs, multipliant les enjeux logistiques, physiques et narratifs. Si l’architecture ne devient pas trop complexe pour le public, ce Mondial pourra être un festival de football sans précédent. Sinon, le risque est celui d’un calendrier hypertrophié où certaines affiches se noient dans l’abondance.


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