Depuis plusieurs semaines, les fusillades se multiplient dans certains quartiers de Grenoble, transformant le quotidien de nombreux habitants en un véritable cauchemar.
Le procureur de la République, Éric Vaillant, a qualifié la situation de "guerre des gangs intense". Les règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants semblent être à l'origine de ces actes de violence. Les quartiers populaires, comme Saint-Bruno, sont particulièrement touchés.
Christian, résidant dans le quartier Saint-Bruno, a été réveillé par les détonations. Il décrit une scène digne d'un film : "J'ai entendu une première détonation, puis une deuxième, puis une troisième, une quatrième, puis après plus rapprochées jusqu'à une finale en rafale". Son témoignage glaçant souligne l'ampleur et la fréquence de ces événements.
Au-delà des chiffres, ce sont des vies qui sont bouleversées. Les victimes, souvent de jeunes hommes, portent les stigmates de ces violences. Les habitants vivent dans la peur, les enfants sont traumatisés et le tissu social est fragilisé.