Limogeage de Nathalie Bitho : les dessous d’une éviction brutale à l’Hôtel Sarakawa

Un départ précipité qui surprend Le 14 février 2025, Nathalie Bitho a été démise de ses fonctions d’administratrice provisoire de l’Hôtel Sarakawa avec effet immédiat. Cette décision intervient à peine deux semaines après qu’elle ait été reconnue comme l’une des personnalités influentes du continent africain. Pourtant, malgré son bilan salué, elle a été sommée de quitter son poste en moins de 48 heures. Son remplacement par un lieutenant-colonel a amplifié les spéculations sur les réelles motivations de cette éviction.

Une visite qui change tout Selon plusieurs sources concordantes, tout aurait basculé le 29 janvier 2025 lorsqu’un ministre, accompagné d’investisseurs libanais, a visité l’hôtel en l’absence de Mme Bitho. Le personnel, méfiant face à une possible tentative de vente, aurait refusé de coopérer sans directives officielles. Quelques jours plus tard, des agents du cadastre sont venus effectuer des relevés, déclenchant une nouvelle vague d’inquiétude. Fidèle aux procédures administratives, Nathalie Bitho aurait exigé une autorisation formelle avant toute intervention, une initiative qui semble avoir précipité son éviction.

Conflits d’intérêts ou sanction politique ? Ce limogeage soulève plusieurs interrogations. S’agit-il d’un conflit d’intérêts autour d’un projet immobilier majeur ou d’une sanction pour avoir exigé de la transparence ? Certaines sources évoquent des tensions internes liées à la gestion rigoureuse de Mme Bitho et à son refus de céder aux pressions extérieures. D’autres y voient un règlement de comptes orchestré en coulisses. Une chose est certaine : le départ forcé de Nathalie Bitho laisse planer une ombre sur l’avenir de l’Hôtel Sarakawa et ses véritables enjeux stratégiques.