L’équipe de France a acté, lundi 6 octobre, le forfait de Bradley Barcola pour les qualifications du Mondial 2026 face à l’Azerbaïdjan (10 octobre) et en Islande (13 octobre), évoquant une « lésion chronique de l’ischio-jambier droit » apparue « depuis le match face à l’Atalanta Bergame (17 septembre) ». Florian Thauvin a été rappelé dans la foulée pour le remplacer. Ces éléments ont été officialisés par la FFF, puis confirmés par de multiples médias, calendrier et rappel compris.
Quelques heures plus tard, le PSG a publié un communiqué contestant la qualification de “lésion chronique” et la datation associée, parlant plutôt d’un inconfort/fatigue musculaire et rappelant la gestion préventive opérée ces dernières semaines (temps de jeu modulé). Paris insiste aussi sur le respect du secret médical. Cette réponse ferme, qui dément le terme employé par la FFF, illustre une fracture de confiance : d’un côté, la version clinique de Clairefontaine ; de l’autre, la lecture prudente du club qui a vu son joueur enchaîner des minutes en L1 et en C1.
Au-delà du cas Barcola, l’épisode révèle un terrain miné : communication instantanée, perception du risque et concurrence d’intérêts entre performance internationale et gestion club. Sportivement, Deschamps sécurise son couloir en rappelant Thauvin, dont le retour en Bleu intervient plus de six ans après sa dernière cape — une décision éclair qui ferme le dossier… pour l’instant. Le vrai test aura lieu après trêve, lorsqu’il faudra vérifier si l’ailier du PSG retrouve ses repères sans rechute et si FFF et PSG harmonisent, enfin, langage médical et calendrier.