COP30 : un sommet climatique crucial sans les États-Unis

La 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) s’est ouverte à Belém, au Brésil, dans un contexte de tensions diplomatiques et d’urgence écologique mondiale. Pour la première fois, la conférence se déroule en plein cœur de l’Amazonie, symbole des enjeux environnementaux planétaires. Cette édition vise à accélérer la mise en œuvre des engagements pris lors de la COP28 à Dubaï, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la transition énergétique verte.

Cependant, l’absence remarquée des États-Unis, l’un des plus grands émetteurs de CO₂, suscite de vives inquiétudes quant à la portée des décisions à venir. Le Brésil, sous la direction du président Lula da Silva, entend faire de cette COP un tournant pour la justice climatique et la protection des forêts tropicales.

Les débats s’annoncent intenses entre pays industrialisés et nations du Sud, ces dernières réclamant plus de financements pour s’adapter aux effets du changement climatique. L’espoir demeure que cette édition aboutisse à des engagements concrets et à une meilleure solidarité mondiale face à la crise climatique.