Dans la nuit de mardi, une frappe aérienne israélienne a secoué la banlieue sud de Beyrouth, un bastion bien connu du Hezbollah. Cette attaque visait, selon Tsahal (l'armée israélienne), un haut commandant du Hezbollah, Fouad Chokr, tenu pour responsable de l'attaque meurtrière sur le plateau du Golan quelques jours auparavant.
Tandis qu'Israël affirme avoir éliminé Chokr, le Hezbollah nie cette information. Le bilan humain de cette opération est lourd : trois civils, dont une femme et deux enfants, ont été tués et 74 autres blessés, selon le ministère libanais de la Santé.
Fouad Chokr, le commandant du Hezbollah, est accusé par Israël d'être impliqué dans une attaque récente sur le Golan qui a coûté la vie à des enfants israéliens. Tsahal avait promis de riposter à cette attaque, et la frappe sur Beyrouth semble être cette réponse.
L'impact de la frappe sur la population civile est tragique. Le ministère de la Santé libanais rapporte que trois civils ont été tués, et les images de l'AFP montrent des scènes de chaos et de destruction.
Le président libanais a condamné la frappe, appelant à une enquête internationale sur l'attaque et ses conséquences. Du côté israélien, le Premier ministre a réitéré l'engagement d'Israël à défendre ses citoyens et à répondre de manière décisive à toute attaque.