Un affrontement qui n’aura duré que 46 secondes et qui a déclenché une véritable tempête médiatique en Italie. Après avoir encaissé un direct au visage, Angela Carini a décidé d’abandonner, évoquant une douleur trop intense.
Cette décision a été vivement critiquée en Italie, où de nombreux observateurs ont pointé du doigt les taux élevés de testostérone d’Imane Khelif, autorisée à participer aux Jeux malgré son inéligibilité aux derniers championnats du monde.
Les réseaux sociaux italiens ont été rapidement inondés de commentaires accusant Khelif d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur et d’avoir délibérément blessé son adversaire. La fédération italienne de boxe a également exprimé sa consternation, évoquant une « situation inacceptable ».
Le Comité International Olympique, qui avait défendu la décision d’autoriser Imane Khelif à participer aux Jeux, se retrouve désormais au cœur d’une polémique. Le CIO a justifié sa décision en invoquant les nouvelles réglementations en matière de différences de développement sexuel (DSD) et en assurant que Khelif avait respecté toutes les procédures.
Cependant, cette justification ne semble pas convaincre l’opinion publique italienne, qui réclame une enquête approfondie sur les circonstances de l’arrêt du combat.