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Afolabi B.,
21 Nov 2025 à 10:11
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La FIFA voulait célébrer la Coupe du monde 2026 avec une belle affiche “star-studded”. Résultat : elle a surtout réussi à se ridiculiser. Sur la première version publiée sur les comptes officiels, on retrouvait Haaland, Mbappé, Salah, Mané et bien sûr Lionel Messi, mis en avant comme visage de l’Argentine championne du monde. Pour le Portugal, un seul représentant : Bruno Fernandes. Cristiano Ronaldo ? Tout simplement effacé de l’image, alors qu’il reste l’un des joueurs les plus iconiques de l’histoire et qu’il est toujours pressenti pour une sixième participation au Mondial. Face à la colère des fans, à des milliers de commentaires moqueurs et à des posts viraux dénonçant cette “disparition”, la FIFA a fini par supprimer discrètement le visuel de ses réseaux sociaux, avant de publier une nouvelle version où CR7 réapparaît comme si de rien n’était.

Ce qui choque, ce n’est pas seulement l’oubli initial, c’est le film que la FIFA cherche à imposer. D’un côté, Messi est mis en scène comme le héros officiel de la planète football, éternel champion avec sa Coupe du monde dans les bras, visage central de l’affiche et symbole du “beau récit” validé par l’institution. De l’autre, Cristiano Ronaldo, meilleur buteur de l’histoire des sélections et figure majeure des cinq dernières Coupes du monde, se retrouve purement gommé du paysage, avant d’être recollé en vitesse sous la pression populaire. 

En réalité, cette histoire de poster en dit plus sur la FIFA que sur Ronaldo ou Messi. L’instance qui se prétend gardienne du football mondial se comporte comme une agence marketing obsédée par un scénario : Messi, héros officiel, image propre, Coupe du monde 2022 en vitrine, et autour de lui des seconds rôles interchangeables. Ronaldo, lui, devient un problème à gérer : on l’oublie, on teste la réaction, puis on corrige en douce quand la toile explose. Au passage, la FIFA démontre qu’elle écoute moins le terrain que les tendances de son propre storytelling. Le Mondial 2026 sera peut-être le dernier de ces deux monstres sacrés ; au lieu de célébrer équitablement une génération historique, l’organisation a choisi son camp… et c’est elle qui finit tournée en dérision, obligée de rééditer son affiche comme un élève pris en flagrant délit de favoritisme.

Peut être une image de football, football et texte qui dit ’Z3 N’


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