La Coupe du Monde 2030 s’annonce historique, et l’Amérique du Sud ne veut pas rater ce rendez-vous symbolique. Alors que la FIFA a prévu un tournoi réparti entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Sud, les instances sud-américaines poussent une idée inédite : porter l’événement à 64 sélections nationales, pour une édition unique et exceptionnelle du centenaire. L’objectif affiché est de permettre à chaque nation du globe de goûter à l’ambiance d’un Mondial, même pour un match ou une phase courte, sur plusieurs continents simultanément.
Cette proposition vise également à renforcer le poids de l’Amérique du Sud dans l’organisation, qui jusqu’ici ne devait accueillir que trois rencontres symboliques. Avec 64 équipes, le continent pourrait héberger l’intégralité d’un groupe pour la phase de poules, redonnant une place plus importante à l’Uruguay, berceau du tournoi en 1930. Un geste fort pour marquer un siècle d’histoire du football mondial, et raviver l’émotion des origines.
Mais cette idée ne fait pas l’unanimité. Alexander Ceferin, président de l’UEFA, s’est rapidement opposé au projet, qualifiant cette extension de "mauvaise idée". Un format trop complexe, une logistique ingérable, des enjeux politiques lourds... L’Europe freine, pendant que l’Amérique du Sud rêve grand. Le débat est lancé, et la FIFA devra bientôt trancher entre ambition et raison.