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Bref S.,
20 Oct 2025 à 07:10
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Une nouvelle étape diplomatique s’esquisse pour Gaza : des diplomates rapportent qu’une force internationale de stabilisation, appuyée par les États-Unis et plusieurs partenaires européens, est en cours de préparation et que l’Égypte devrait en prendre la tête.

Le plan vise à sécuriser le territoire, faciliter l’aide humanitaire et superviser la démilitarisation des groupes armés sans pour autant mettre en place une mission de maintien de la paix « classique » sous bannière de l’ONU.

Ce que prévoit le dispositif

Leadership égyptien : Le Caire est pressenti pour diriger la mission, rôle cohérent avec sa position géographique et son implication historique dans les négociations sur Gaza.

Contributeurs envisagés : des pays comme la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Indonésie, et d’autres États régionaux pourraient envoyer des troupes ou du soutien logistique. Quelques États européens apporteraient un appui technique, mais sans engagement militaire massif.

Mandat ciblé : stabilisation du territoire, protection des hôpitaux, sécurisation des couloirs humanitaires et accompagnement du désarmement partiel. Le tout avec un mandat « robuste » mais sans drapeau onusien.

 Les promesses… et les limites

Le projet promet de réduire rapidement les violences, relancer la distribution d’aide et amorcer la reconstruction.

Mais les obstacles restent lourds :Manque de confiance entre Israël, l’Autorité palestinienne et les groupes armés ;

Mandat politique incertain, difficile à faire valider par le Conseil de sécurité ;

Risque de partialité si la force est perçue comme proche de certains acteurs.

Certains observateurs redoutent une mission « de façade », incapable d’imposer la paix sans volonté commune.

Où en est-on concrètement ?

Les États-Unis et leurs partenaires ont présenté le concept au Conseil de sécurité. Des discussions sont en cours pour former les contingents.

L’Indonésie a déjà affiché son ouverture à participer, et d’autres pays comme la Turquie ou l’Azerbaïdjan sont pressentis.

Mais pour l’heure, aucune feuille de route finale ni résolution officielle n’a été adoptée.

L’idée d’une force internationale menée par l’Égypte pour stabiliser Gaza marque un tournant diplomatique audacieux.

Si elle réussit, elle pourrait ouvrir la voie à une paix pragmatique et régionale. Mais sans mandat clair, sans unité politique et sans vraie neutralité, ce plan risque de rester une illusion diplomatique de plus, coincée entre les ambitions et la réalité du terrain.


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