Le cyclone Chido, l’un des plus puissants à toucher Mayotte ces dernières années, a dévasté cet archipel de l’océan Indien. Avec un bilan tragique de 20 morts et des centaines de familles sinistrées, l’urgence humanitaire est criante. Les maisons détruites, les infrastructures en ruines et les réseaux coupés compliquent les opérations de secours.
Marine Bourguignon Trombini, 32 ans, n’a pas fermé l’œil avant de recevoir ce message tant attendu. Originaire de Nice, cette enseignante à Cannes a vécu trois ans à Mayotte avant la pandémie et y a tissé des liens forts. Parmi eux, Onzardine, qu’elle considère comme un « petit frère de cœur ». Quand le cyclone Chido a frappé, elle s’est immédiatement inquiétée pour lui et sa famille. Le SMS qu’elle redoutait finit par arriver : « On n’est pas blessé, mais la maison est détruite. »
Pour Marine, ce n’est pas qu’une catastrophe naturelle lointaine. « Mayotte est comme une deuxième maison pour moi », confie-t-elle. En avril, elle était encore à Mamoudzou, renouant avec ses amitiés et son engagement sur cette île qu’elle aime profondément. Aujourd’hui, elle cherche des moyens d’aider à distance, tout en partageant l’histoire de ceux qui ont tout perdu.