Les vacances, symboles d’évasion et de détente, sont parfois inaccessibles pour certains en raison de préjugés bien ancrés. Un rapport commandé par le conseil départemental de Seine-Saint-Denis met en lumière des discriminations ethno-raciales lors des réservations d’appartements de vacances, affectant particulièrement les habitants aux noms à consonance africaine. Cette étude a été conçue pour observer comment l’origine perçue des résidents du 93 influence leurs chances de trouver un hébergement touristique, et les résultats sont frappants : certains locataires potentiels voient leur demande rejetée sans autre explication que des préjugés liés à leur nom.
Cette situation rappelle les nombreuses difficultés rencontrées par les résidents de Seine-Saint-Denis dans d’autres aspects de leur vie quotidienne, qu’il s’agisse de l’accès à l’emploi, au logement ou même à la culture. L’étude révèle aussi un aspect moins attendu mais tout aussi troublant : les jeunes collégiens du département font souvent face à des obstacles pour accéder à des sorties culturelles. Les préjugés liés à leur origine ou à leur lieu de résidence influencent parfois les opportunités offertes, limitant ainsi leur accès à des expériences culturelles enrichissantes.
En réponse à ces constats, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis se mobilise pour sensibiliser et réduire ces discriminations en collaboration avec des associations locales. Leur objectif est de lutter contre ces pratiques discriminatoires pour que chaque citoyen puisse bénéficier des mêmes droits et opportunités, sans subir de préjugés liés à son nom ou son quartier d'origine. En renforçant la vigilance collective, ce département espère créer un environnement où les vacances, la culture et la vie quotidienne sont accessibles à tous, sans distinctions.