L'exploit est à la fois populaire et commercial. Les trois soirs consécutifs d'Aya Nakamura au Stade de France les 29, 30 et 31 mai 2026, ayant drainé 240 000 spectateurs, génèrent des recettes brutes estimées à ≈19,1 millions d'euros HT.
Le cœur de cette manne financière provient de la billetterie. Avec un prix moyen du billet autour de 78 € TTC, les ventes représentent à elles seules près de 17,78 millions d'euros HT. Le merchandising sur place et les prestations d'hospitalité viennent compléter cette cagnotte, ajoutant environ 1,3 million d'euros HT supplémentaires.
Mais organiser un spectacle de cette envergure a un coût exorbitant. La location du Stade de France, la scénographie de pointe, la sécurité, les assurances, le marketing et les droits d'auteur (SACEM) forment un budget dépensier de ≈11,67 millions d'euros HT. Après déduction de toutes ces charges, la marge opérationnelle s'élève à environ 7,4 millions d'euros HT pour les trois soirs.
C'est sur cette mange substantielle qu'intervient la rémunération, potentiellement historique, d'Aya Nakamura. Selon les pratiques courantes dans l'industrie pour une star de ce calibre, deux scénarios principaux sont plausibles :
Un cachet fixe garanti, couplé à une participation aux bénéfices du merchandising. Ce modèle pourrait porter sa rémunération totale aux alentours de 5,3 millions d'euros HT.
Un accord de type "partage de la marge", bien plus lucratif. En prélevant un pourcentage élevé sur les recettes après dépenses, l'artiste pourrait voir sa rémunération frôler les 7,3 millions d'euros HT, merchandising inclus.
Si le scénario le plus avantageux se confirme, il placera Aya Nakamura sur le toit financier de la scène musicale francophone, pour un triplé au Stade de France qui restera dans les annales autant pour son retentissement populaire que pour son bilan comptable.